15 août : Fête de l’Assomption de Marie
Abbé Jean Compazieu | 8 août 2010Tous les âges me diront bienheureuse
Textes bibliques : Lire (messe du jour)
Chaque année, les chrétiens du monde entier se rassemblent dans les églises et surtout les lieux de pèlerinages pour fêter dans la joie l’Assomption de Marie. Beaucoup en profitent pour se rendre à Lourdes, Fatima et divers autres sanctuaires qui lui sont dédiés. C’est pour tous une manière de reconnaître la place privilégiée que tient Marie dans la vie de l’Eglise. Sur la croix, Jésus nous l’a donné pour Mère. Elle accomplit ce rôle en veillant sur chacun de ses enfants.
L’Assomption, c’est la fête de Marie qui entre corps et âme dans la gloire de Dieu. Aucun texte ne nous parle de ce dogme dans la Bible. Mais depuis très longtemps, les chrétiens ne pouvaient imaginer que le Christ ait pu laisser le corps de sa mère se décomposer en terre. C’est le 1er novembre 1950 que le pape a proclamé le dogme de l’Assomption. Il n’a fait que ratifier cette tradition très ancienne. Marie est entrée corps et âme dans la gloire du Père. En célébrant cette fête, nous nous associons tous à sa joie et à sa prière de louange.
La bonne nouvelle de ce dimanche, c’est que nous aussi, nous sommes tous appelés à prendre part à son bonheur et sa joie. Ce que Dieu a réalisé pour elle nous est également destiné. Avec Marie, notre vie est une marche à la suite du Christ vers cette grande fête que Dieu nous a préparée. Elle est toujours là pour nous inviter à écouter les paroles de Jésus et à faire “tout ce qu’il nous dira.” Dans l’évangile, nous trouvons des paroles de la plus haute importance : “Je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi.” Les messages de Marie à Lourdes, Fatima ou ailleurs, nous renvoient précisément à l’Evangile. Cette année, les pèlerinages diocésains sont orientés vers le Signe de la croix que Marie a appris à Bernadette. Il nous rappelle qu’au jour de notre baptême, nous avons été immergés dans cet amour qui est en Dieu Père, Fils et Saint Esprit.
Dans l’évangile de ce jour, nous avons entendu le récit de la Visitation et la belle prière du Magnificat. Marie se rend chez sa cousine Elisabeth qui est enceinte du futur Jean Baptiste. Elle y va bien sûr pour lui rendre des services matériels mais aussi pour communier avec elle au merveilleux bonheur de la vie. Elle rend grâce à Dieu qui fait des merveilles en elle et dans le monde. Aujourd’hui, nous pouvons lui demander de nous donner son regard de foi pour découvrir les merveilles que le Seigneur continue à réaliser pour son Eglise et le monde entier. Qu’elle mette en nos cœurs ses sentiments d’Action de grâce et de louange pour son amour qui s’étend d’âge en âge sur ceux qui l’accueillent.
Depuis la Visitation, Marie n’a pas changé. Si nous l’appelons, elle accourt. Elle vient toujours. Et Jésus est avec elle. Elle ne cesse de remplir son rôle de Mère auprès de nous. C’est le Christ qui le lui avait confié quand il était sur la croix. S’adressant à Jean, il dit : “Voici ta mère”. Et à Marie : “Voici ton fils.” A partir cette heure-là, le disciple la prit chez lui. A travers lui, c’est toute l’humanité que Jésus confiait à sa mère. Alors, comme le disciple, n’hésitons pas à prendre Marie chez nous et à lui donner la place d’honneur. Nous pourrons toujours compter sur elle. Le chemin qu’elle nous montre c’est celui de son Fils et celui de l’Evangile. Les prières que nous lui adressons vont également au Christ.
En ce jour, nous pouvons lui confier toutes nos souffrances et celles de notre monde. Chaque jour, les médias nous parlent de catastrophes, incendies en Russie, inondations au Pakistan, violences et insécurité. Beaucoup sont en grande difficulté car ils ne peuvent pas vivre de leur travail. Et bien sûr, nous pensons à tous ceux et celles qui souffrent à cause de la maladie. Quand un enfant a mal, il appelle sa maman. Nous, chrétiens, c’est vers Marie que nous nous tournons. Et nous avons ce bonheur de voir que la Mère de notre Seigneur vient jusqu’à nous. Elle ne va pas résoudre nos problèmes matériels mais elle va nous aider à traverser l’épreuve. Avec elle et avec Jésus, il n’y a pas de situation désespérée.
La Visitation c’est donc Marie qui continue à venir à nous avec Jésus. C’est aussi quand nous allons vers l’autre pour l’aider mais aussi pour lui porter ce Dieu Amour et le faire resplendir dans la mesure où il nous habite. Ce n’est pas nous qui aimons mais toujours lui en nous. En ce dimanche, nous nous sommes rassemblés pour précisément puiser à la source de Celui qui est l’Amour. A la fin de la messe, nous serons envoyés pour le porter aux autres, en particulier ceux et celles qui connaissent des épreuves de toutes sortes. L’important c’est de veiller à ce que nos visites deviennent des visitations, aller vers l’autre avec Jésus en nous.
En ce jour, nous te rendons grâce, Seigneur, pour ce cadeau merveilleux que tu nous fais en nous donnant Marie. Que cette fête de l’Assomption vienne raviver notre désir de te suivre fidèlement tout au long de notre vie. Et que l’heure où nous quitterons cette terre soit notre assomption.
D’après diverses sources
Merci mon père pour cette belle initiative que je venais juste de découvrir sur Internet .
Lorsque j’ai voulu avoir par semaine les textes liturgiques et les homélies, je vous ai trouvé. Une belle rencontre.
je suis au Cameroun .
Avec votre aide je suis au faîte de la liturgie de tous les dimanches.
J’essayerai d’en parler autour de moi à ceux qui en ont besoin afin qu’il se rassasient aussi de la bonne nouvelle de notre Seigneur Jesus toutes les semaines.
Je vous adresse ma sincère gratitude ainsi que les compliments de mon cher époux.
Mme Ouimet.
Merci de vos encouragements. Vous êtes 1101 abonnés qui ont demandé à recevoir mes envois. Tous ceux qui le souhaitent peuvent s’y ajouter, mais je leur demande de mettre une adresse mail valide car il y en a un certain nombre qui ne le sont plus.
Bonjour Mon Père,
je vous remercie beaucoup pour cette belle médiation que vous nous offrez pour la solennité de la Vierge Marie, notre Mère.
que le Seigneur vous bénisse.
MYAMBAYE Frédéric
N’djaména au TCHAD
Et que l’heure où nous quitterons cette terre soit notre assomption !
AMEN AMEN ALLELUIA
Du Père RD
ASSOMPTION DE MARIE – année C – Dimanche 15 août 2010 – Evangile de Luc 1, 39 – 56
Marie assumée par Dieu
Nul ne connaît les traits de son visage, ni ses dates de naissance et de mort, nul ne peut se rendre en pèlerinage sur sa tombe. Elle est partie comme elle est venue, comme elle a vécu : dans le silence. Mais tout en elle était de Dieu et tout était pour Dieu. Son corps qui avait été le premier temple vivant ne pouvait donc être détruit : Dieu a « assumé » dans la Gloire ce corps qui avait « assumé » son Fils dans la chair. C’est pourquoi, au cœur de l’été où les corps se dénudent pour capter un hâle solaire éphémère (et parfois mortel) avant de se friper et retourner à la poussière, l’Eglise chante la Gloire éternelle de « la Femme vêtue de soleil » (Apoc 12,1) la Femme éternellement belle, qui déjà la représente dans son état définitif.
AU LENDEMAIN DE L’ANNONCE: LA VISITE
En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée.
Ce n’est pas un jour par hasard, un jour qu’elle choisit : Marie vient de recevoir l’annonce de l’événement prodigieux. Elle n’a pas dit oui à une croyance, à un message, elle a donné son corps, son être à une Personne. Va-t-elle s’enfermer pour protéger cette grâce exceptionnelle ? Non. Car, en même temps, elle a appris que sa parente, réputée stérile, était enfin enceinte. Aussi, sans attendre – car la charité presse toujours-, elle s’encourt au loin non pour se vanter de sa propre vocation mais pour aider sa cousine à accomplir la sienne. Elle s’est dite « servante du Seigneur » : donc sur le champ c’est de Lui qu’elle doit porter la présence secrète en se présentant comme « servante » de son aînée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth :
or dès qu’Elisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle.
Marie imite l’attitude de l’Ange envers elle : elle entre chez l’autre et la salue : « Réjouis-toi, Elisabeth ». Son Fils puis ses apôtres n’agiront pas d’autre manière : ils n’apporteront pas des cadeaux somptueux mais le trésor qui les habite : la Vie de Dieu ! Et de soi la Vie rayonne : appelée par son nom, Elisabeth sent la vie qui bouge en elle. Jean naîtra le premier mais c’est par Jésus qu’il a été sanctifié dans le sein. La mission ne dicte pas une théorie, n’impose pas des ordres : elle révèle à l’autre qui il doit devenir.
Alors Elisabeth fut remplie de l’Esprit Saint et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la Mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ».
Sans prêcher, sans parler d’elle, d’un mot (« Shalom-Paix »), Marie a déclenché en l’autre une source d’allégresse et un flot de paroles. Et c’est l’autre qui lui apprend sa grandeur unique. La rencontre des deux pauvres femmes est celle de deux bonheurs.
Personne au monde n’a la moindre idée de ce qui vient de se produire : les Grands Prêtres pontifient au temple de Jérusalem, l’Empire romain poursuit son expansion, César se croit immortel, les politiciens s’agitent, les artistes jouent et chantent devant les foules ravies tandis que les masses d’esclaves croulent sous les coups. Pourtant l’histoire du monde vient de prendre son tournant décisif : et seules deux simples femmes le savent et chantent leur allégresse.
La grandeur de Marie ne consiste pas dans son Immaculée Conception ni sa Virginité mais dans sa foi : « HEUREUSE TOI QUI AS CRU QUE LA PAROLE DE DIEU S’ACCOMPLIRA » en toi. Sans exiger de preuves, sans douter à cause de sa condition, elle a fait confiance. Elisabeth exprime la première louange que l’Eglise ne cessera d’adresser à Marie.
Alors celle-ci chante son cantique que l’Eglise – et surtout en ce jour – répètera sans cesse :
MAGNIFICAT : 1) AMOUR DE DIEU POUR MARIE
« Mon âme exalte le Seigneur : exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur
Car il a regardé son humble servante – désormais tous les âges me diront bienheureuse –
Car le Puissant fit pour moi des merveilles : Saint est son Nom.
Toute sa prière est centrée sur Dieu, théologale, donc caractérisée par la gratitude et la joie éperdue. Dieu la sauve : il l’a regardée parmi toutes les autres, il a réalisé en elle la plus incroyable des merveilles. Libre de tout orgueil, indemne de toute vanité, silencieuse sur ce qu’elle fait elle-même, Marie ne voit que Dieu dans l’accomplissement de son projet d’amour. Parce qu’elle ne s’attribue aucun mérite, parce qu’elle est radicalement humble, elle ose murmurer que l’histoire des hommes, jusqu’à la fin, proclamera son bonheur. Et aujourd’hui nous savons en effet que cette prophétie s’est réalisée : l’humble paysanne de Nazareth est bien la plus célèbre, la plus célébrée des femmes de toute l’histoire humaine.
MAGNIFICAT : 2) AMOUR DE DIEU POUR LES HOMMES
Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes,
il renverse les puissants de leurs trônes ;
il élève les humbles, il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais »
Marie connaît les Ecritures de son peuple : elle a appris comment Dieu agit dans l’histoire. Ce qu’il fait pour elle, c’est ce qu’il a fait et fera toujours : aimer, sauver les hommes du mal, manifester sa tendresse.. Certes les hommes sont libres, certains capables d’horreurs : aussi Dieu doit-il les abattre afin de les libérer de leur méchanceté. La dictature des méchants, la cupidité des envieux n’est jamais sans fin : toujours les trônes des puissants s’écroulent et les fortunes se dispersent.
Longue peut être la souffrance des petits, interminables leurs épreuves, mais si les Grands de ce monde remplissent les livres d’histoire de leurs pantalonnades, s’ils laissent châteaux et statues, le diagnostic universel ne se trompe pas : tous les peuples savent que les vrais grands sont le Poverello d’Assise, Vincent de Paul, Damien, la petite Thérèse, mère Térésa et la foule innombrable de ceux et celles qui, comme Marie, ont « cru ».
LA PIETE MARIALE
La piété mariale n’est pas une déviance de dévots, elle ne consiste pas à surcharger Marie de titres nouveaux, elle ne remplace pas le Fils par la Mère. Elle est décision d’imiter Marie – et le texte de ce jour nous en a précisé les facettes :
– que j’accepte d’accomplir la mission que le Seigneur me donne
– que je laisse le Christ s’incarner dans ma vie
– que le corps ne soit ni méprisé ni adoré
– que le service de Dieu se concrétise dans le service du frère et de la sœur
– que la vie soit hospitalité réciproque
– que la prière soit d’abord gratitude, reconnaissance, louange, action de grâce
– que je chante le renversement que Dieu opère, donc que je choisisse mon camp
– que je vive dans la certitude qu’il n’oublie pas sa promesse
– que j’assume mes responsabilités et me laisse assumer par mon Dieu
– que je marche en paix et dans la joie, sûr que Marie veille sur moi.
– que je termine chaque journée par le chant du Magnificat.
Raphaël D. dominicain
Merci de ce magnifique texte. Dimanche prochain, j’avais l’intention d’aller à la messe de l’Assomption à Notre Dame de Paris en faisant d’abord un détour dans l’après midi à la chapelle de la Médaille Miraculeuse de la rue du Bac. Ce soir j’en suis pleinement convaincu, j’ai vraiment des choses à dire Marie et j’ai besoin d’elle. Merci aussi pour le sms que j’ai reçu d’une amie ce soir et qui m’a beaucoup touché. Merci Marie.
De kerit.be
La plus grande fête mariale, et aussi la plus ancienne, est la Maternité de Marie que nous fêtons le 1er janvier. Si la liturgie de l’Assomption a plus d’éclat, c’est qu’elle est l’épanouissement complet de ce titre de Mère de Dieu. De cachée à Bethléem, de douloureuse au calvaire, elle s’épanouit aujourd’hui en maternité glorieuse. C’est la fête de l’été marial, de ses récoltes et de ses fruits, comme ceux que l’on engrange, sous nos latitudes, dès le mois d’août.
Plus profondément encore, cette fête est une célébration de la résurrection de Jésus dont l’assomption de Marie n’est qu’une extension. Marie est morte, comme tout être vivant, comme son Fils avant elle, puis, à sa mort, elle est ressuscitée, corps et âme, comme Jésus est ressuscité, et comme nous tous, nous l’espérons, nous ressusciterons un jour. Jésus est le premier à retourner au Père. La Vierge le suit, « aurore de l’Eglise triomphante, parfaite image de l’Eglise à venir », comme le chante la préface du jour.
Car le cœur de notre foi, c’est que le Christ est ressuscité le premier. Il n’est pas glorifié pour lui seul. Le but profond de sa résurrection d’entre les morts est de nous donner à nous aussi une résurrection semblable. C’est donc dans la résurrection de Jésus que l’assomption de Marie trouve son point de départ. Nous fêtons aujourd’hui une fête de Pâques prolongée en Marie – et en nous. Comme Jésus, elle avait été « à la peine ; il n’est que juste qu’elle fut à l’honneur », pourrait-on dire en pastichant une réplique célèbre de Jeanne d’Arc à ses juges. La fête de son triomphe est donc aussi la nôtre, pourvu que nous soyons de ceux qui seront au Christ quand il viendra. Son destin final annonce le nôtre, si, comme elle, nous sommes capables d’écouter la Parole et de la garder. A la femme qui s’exclamait : « Qu’elle est heureuse la femme qui t’a mis au monde et qui t’a allaité », Jésus répond : « Combien plus heureux celui(celle) qui écoute la Parole de Dieu et qui la garde ». Il veut bien lui faire comprendre que la grandeur de sa mère est d’avoir cru à la parole de l’ange et d’avoir conduit toute sa vie, à travers bien plus de peines que de joies, en marchant sur la confiance en cette parole entendue au premier jour. Au matin de la nativité, l’évangile nous dit que « Marie gardait toutes ces choses en son cœur ». Garder, c’est abriter mais c’est encore permettre de faire grandir. Comme les fruits dans la serre, comme le tout-petit qui se développe dans le corps de sa mère. Ce qui fait la grandeur de Marie, c’est qu’elle est disciple, c’est qu’elle se met à l’écoute de la Parole, à l’écoute de son Fils, depuis le jour où elle l’a accueilli en son sein. Tout son chemin qui s’achève dans l’apothéose de l’exaltation est fait de cette attitude très simple : faire confiance à celui que Dieu nous donne. Ce qui fait Marie « heureuse et bénie », c’est d’avoir accueilli ce don, jusqu’au bout, jusqu’à la croix.
Nous sommes logés à la même enseigne. C’est notre aventure comme celle de Marie, comme celle de toute l’humanité. Méditons les images flamboyantes de l’Apocalypse. Il s’agit de mettre Dieu au monde ; il s’agit du passage du monde en Dieu. Que notre foi, comme celle de Marie, soit jour après jour, accueil de la Parole que Dieu nous adresse. Nous qui sommes encore en chemin, contemplons-la dans sa splendeur. C’est ainsi que nous serons dans le glorieux et splendide achèvement que Dieu nous prépare, à la mesure de notre foi.
kerit.be
Je viens de lire vos divers commentaires et je constate à quel point vous aimez Marie. Je la prie chaque soir (quand je ne m’endors pas !) . Je sais que Marie est tout offerte à la grace de Dieu. Elle EDUQUE NOS AMES.
Jésus lui a donné tout pouvoir sur les coeurs, parce que tout en elle converge vers le Christ : en effet elle a conformé sa vie à celle de Jésus.
C’est la Mère de Miséricode et la Mère de l’Eglise.
Je ne suis hélas, pas Marie c’est pourquoi j’affaiblis sa Parole en ne laissant pas Jésus crier en moi tout l’amour qu’il me porte et qu’il porte à l’humanité.
J’ai toujours eu beaucoup de difficulté à penser à Marie et à parler d’elle. Pareil pour Dieu le Père.
Je suis ancrée sur Jésus et je sais que Celui-ci ne m’en veut pas.
MALGRE TOUT, BONNE ASSOMPTION A TOUS !
PRENEZ SOIN DE VOUS !
Christiane
Merci Christiane
C’est vrai que les commentaires des uns et des autres sont très intéressants et surtout très enrichissants. C’est tout l’intérêt du partage. Si d’autres souhaitent apporter leurs idées, ils seront les bienvenus
Jean C
Merci à vous tous frère et soeur en JESUS et en humanité pour vos riches commentaires sur NOTRE DAME. L’Eglise en effet nous propose Marie comme modèle de foi en JESUS et de vie chrétienne selon le coeur de DIEU. Ce qui fait la gloire de la couture et du stylisme ce sont les riches modèles qui peuvent être imités par tous ceux qui le souhaite. De même, la gloire de DIEU c’est l’homme debout c’est à dire l’homme ami inconditionnel de DIEU qui règle sa vie selon la voie du Seigneur et qui devient en fin de compte un exemple à suivre et donc un modèle. MARIE ne nous retient pas pour que nous l’adorons elle nous montre comment demeurer avec le CHRIST pour accomplir la volonté de DIEU dans les moindres détails de notre vie chrétienne. Elle nous apprend comment suivre DIEU,comment garder la foi malgré les contradictions. Celle à qui l’Ange a dit que son fils sera appelé le fils du très haut ne trouve même d’endroit adequat pour accoucher ce fils, plus tard elle va le chercher croyant l’avoir perdu au retour du pèlerinage.Elle va assister impuissante à son calvaire, à son enterrement mais malgré tous ces évènements qui paraissent contraires aux dires de l’Ange Marie croit et espère contre toute espérance et nous invite à esperer la réalisation de notre vocation malgré les vents contraires et à rester sérein en DIEU. MARIE nous enseigne que nous devons toujours faire tout ce que le CHRIST nous dit; elle aime son prochain et ne s’éloigne point de Jérusalem avant d’avoir reçu le SAINT ESPRIT. MARIE a dit oui et a maintenu ce fiat toute sa vie ce qui nous apprend à dire oui à DIEU de tout notre coeur de toute notre âme et de toute notre force et à ne point changer de décision même quand tout semble s’écrouler sur nous. RITA votre soeur en CHRIST.
Un grand merci, Rita, pour votre réflexion, votre commentaire à l’occasion de la fête de L’Assomption de ce mardi 15 août 2017. Celle-ci, j’en suis sûr, va nourrir mes prières quand je m’adresserai à Marie.
Fraternellement !
Arthur Ska …Belgique.
Merci monpère pour ce bel commentaire.
Que Marie mère de Dieu intercède pour nous.
Bonne fête de l’Assomption par anticipation..